Comme prévu la veille, et comme c’est le dernier jour de validité de notre « JR Pass », nous nous préparons pour aller voir le Mont Fuji (ou Fujiyama, ou Fuji-San, etc … suivant les dizaines de traductions possibles et pour lesquelles personne ne semble d’accord). Après avoir assez longuement cherché sur internet la meilleure solution pour nous y rendre en utilisant au maximum les forfaits de transport déjà en notre possession, nous optons pour la solution « train jusqu’au bout ».
Après une bonne heure de « semi-express », nous arrivons à la gare de Otsuki qui se situe environ à mi-chemin et en profitons pour manger dans un bouiboui du type de ceux dans lesquels nous n’avions encore jamais osé entrer. La commande se fait à l’entrée sur une machine automatique exclusivement en japonais. Par chance, les prix sont généralement indiqués en chiffres arabes et ceci est notre unique repère avec quelques photos de plats accrochées aux murs. Un ticket nous est délivré, que nous donnons au bar, le plat est alors préparé sous nos yeux et nous pouvons le déguster au bar ou sur une des 3 tables qui se battent en duel (mais bien souvent il n’y en a même pas).
Nous prenons ensuite un petit « train » de 2 wagons qui semble avoir 70 ans mais, comme tout au Japon, est parfaitement entretenu. Après une bonne heure encore, Nous finissons par arriver à Kawaguchiko Station. Problème : malgré les 35 degrés, une épaisse couche nuageuse semble flotter à quelque mètres au dessus de nos têtes et il nous est impossible de distinguer la moindre montagne. N’ayant de toute façon pas prévu d’effectuer l’ascension du mont Fuji, nous renonçons même à prendre le dernier bus pour aller à son pied : « 5th Station ».
Nous nous dirigeons donc à pied vers le lac Kawaguchiko situé à 1km de là sur lequel flottent des pédalos en forme de cygnes. Nous déambulons autour et parcourons quelques boutiques de souvenirs avant de retourner tranquillement vers la gare. Le ciel ne s’est pas pour autant dégagé le temps de notre promenade. Et c’est avec une légère frustration que nous entamons le trajet du retour.
Arrivés à Tokyo, dans notre quartier d’adoption, nous retournons nous ravitailler chez nos désormais habituels fournisseurs et nous nous régalons à nouveau.