Nous visitons le quartier de Shinjuku en cherchant notre chemin pour aller prendre des renseignements à la « mairie de Tokyo » (Tokyo Metropolitan Government) ainsi que pour retirer nos billets de Shinkansen (TGV japonais) pour notre départ à Osaka du lendemain.
C’est ainsi que nous tombons sur la « rue électrique » et sur le fameux « Big Camera », magasin bourré d’articles électroniques sur 7 étages. Les prix sont malheureusement plutôt moins intéressants qu’en europe et de plus beaucoup des appareils ne peuvent pas y être utilisés tels quels pour des raisons de langue ou de normes et de conventions du pays.
Ensuite, prise du métro pour se rendre dans l’immense parc de Yoyogi à Shibuya et y déguster une salade précédemment achetée au « Am/Pm » du coin (supérette) au son des cigales japonaises et des corbeaux.
Après cela, nous allons visiter le sanctuaire de Meiji Jingu situé au nord du parc. L’entrée est gratuite, mais conditionnée par un rituel de purification à base de rinçage des mains et de la bouche à l’aide d’une louche en bois. Un deuxième rituel est apprécié à l’intérieur, celui-ci basé sur le jet de pièces de monnaie et quelques tapages de mains et courbures de sa personne.
L’après-midi est composé d’une longue marche dans les rues du centre de Shibuya et en particulier « Omotesando » (appelée également « Les Champs Elysées ») et « Takeshita-Dori » (la rue des jeunes avec des boutiques de CosPlay, etc …). Nous rentrons à l’hôtel après cela les jambes flageolantes.
Le soir, à la recherche d’un endroit pour diner, nous nous faisons alpaguer par un « rabatteur »très prévenant et nous laissons tenter par son restaurant perdu au fond d’une ruelle, non loin de l’hôtel. Dans ce petit restaurant typique, la carte est uniquement en japonais et nous mettons de longues minutes pour se comprendre avec le serveur – adorable – qui ne baragouine que 3 mots d’anglais. Nous nous régalons alors de viande délicieuse, grillée par nos soins sur un barbecue individuel posé sur la table.